Technologie et Prévention : l'utilisation du Scan 3D pour protéger les Polders Néerlandais contre le réchauffement climatique

Dans une ère où les menaces environnementales se multiplient, la technologie peut devenir un allié essentiel pour anticiper les risques liés aux changements climatiques. Les polders aux Pays-Bas, terres gagnées sur la mer, sont particulièrement vulnérables au réchauffement climatique malgré leurs digues et systèmes de drainage sophistiqués. Un scan 3D régulier des berges va permettre d’identifier les zones à risque et de définir les mesures de protection à mettre en œuvre.

La précision au service de la prévention

Un scan 3D, alimenté par le système de positionnement mondial par satellite (GNSS), offre une vue détaillée centimètre par centimètre du terrain. A condition d’en être équipé ! Le MS-96, équipé d’une antenne GNSS multi-constellations et d’un récepteur haut de gamme permet d’obtenir ce type de précision en natif via un calcul dit de GNSS différentielles s’appuyant sur des stations de base fixes. Cette précision extrême peut s’avérer cruciale. L’élévation du niveau de la mer exerce une pression supplémentaire sur les digues et les systèmes de protection. Cette menace croissante accroît le risque d’inondations, mettant en péril les terres fertiles et les infrastructures vitales.

Anticipation et action proactive

En identifiant les zones à risque de déformation sous l’effet de la montée des eaux, les autorités peuvent planifier des rénovations proactives. Cette anticipation permet de passer de la réaction à la prévention, épargnant ainsi des vies et préservant des ressources inestimables.

Pour scanner des canaux, le MS-96 tient bon la barre !

Embarquer sur un bateau, passer dans des tunnels, scanner des canaux reste un vrai défi technologique et logistique. Dans l’exemple suivant, la mission du MS-96 était de scanner une zone de canaux située aux abords de l’aéroport de Schiphol. Une zone stratégique car le moindre changement dans la topographie environnante pourrait potentiellement compromettre la sécurité des routes, des voies de circulation et même des vols eux-mêmes. C’est là que le scan 3D entre en jeu, en offrant une cartographie d’une précision inégalée pour détecter les moindres variations du terrain. Un suivi régulier des autorités locales pourra s’avérer à l’avenir essentiel. Hormis le fait de gagner du temps par rapport à un relevé photographique, un scan leur apportera plus de précision. En comparant les données après chaque nouveau passage, elles pourront ainsi constater les éventuelles variations du terrain ou éventuelles dégradations des berges, et ainsi décider de la mise en œuvre des actions de protection adéquates.

Et poutant cela n'est pas si simple !

L’exercice peut paraître anodin. Mais il ne l’est pas, loin de là ! Pour mettre un scanner mobile 3D sur un bâteau, il faut réunir plusieurs critères. Et le MS-96 les possède tous :

  • un chassis léger, compact et solide pouvant s’installer sur n’importe quelle plateforme sans nécessiter de structures rigides (ex : barres de toit sur voiture),
  • une centrale inertielle haut de gamme afin de compenser les mouvements liés au roulis/tangage du bâteau,
  • des algorithmes solides de traitement permettant de combiner SLAM et couplage inertiel ; sans quoi même le meilleur des SLAM du monde pourrait se retrouver en difficulté dans ce type d’environnement homogène.

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Une problématique spécifique nécessitant la polyvalence d'un scanner mobile multi-plateformes ?