Améliorer l'accessibilité des transports avec la technologie du scan 3D mobile

L’organisation des prochains à Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris a soulevé les difficultés d’accès aux transports parisiens pour les personnes à mobilité réduite. Dans la capitale française, seules 13 stations de métro, exception faite de celles de la ligne 14, sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Et au niveau mondial, beaucoup de grandes agglomérations mondiales sont encore à la traîne. Même si des services d’assistance ont été mis en place dans les gares comme dans les aéroports, se déplacer en transports en commun peut vite se transformer en un parcours du combattant pour les personnes à mobilité réduite. La Journée Mondiale des Mobilités et de l’Accessibilité, qui se déroule chaque année le 30 avril, vise à sensibiliser et à promouvoir des solutions de transport inclusives et accessibles à tous. Les solutions innovantes et les bonnes pratiques en matière d’accessibilité sont aujourd’hui bien identifiées, et la technologie de scan mobile peut accompagner leur mise en œuvre.

Quelques chiffres

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1,5 milliard de personnes, soit 1 personne sur 6, est atteinte d’un handicap important. En France, d’après l’INSEE, près de 850 000 personnes en France sont en situation de handicap moteur soit environ 1,5% de la population adulte. L’aménagement des lieux pour les rendre accessible est aujourd’hui un véritable enjeu d’inclusion et d’égalité des droits pour les personnes handicapées.

Les lois existent... mais elles peinent à être appliquées

Dans le monde, des lois ou des réglementations spécifiques visent à garantir l’accessibilité des transports publics aux personnes à mobilité réduite.

  • Aux États-Unis, la loi principale en matière d’accessibilité est l’Americans with Disabilities Act (ADA) de 1990, qui exige que les entreprises de transport public fournissent des services accessibles aux personnes handicapées, notamment des bus et des trains équipés de rampes d’accès, des ascenseurs dans les stations de métro, des informations sonores et visuelles pour les passagers malvoyants ou malentendants, etc.

  • Au sein de l’Union européenne, la directive européenne 2012/34/UE sur l’interopérabilité du système ferroviaire européen exige que les États membres veillent à ce que les chemins de fer soient accessibles aux personnes handicapées et à mobilité réduite. De plus, la directive européenne sur les droits des passagers ferroviaires (Directive 2016/2370) garantit également des droits spécifiques aux passagers handicapés et à mobilité réduite.

  • En France, la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées de 2005 (loi n° 2005-102) ainsi que la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019 imposent des obligations spécifiques en matière d’accessibilité des transports pour les personnes handicapées.
 

Cependant, malgré les progrès notables réalisés dans de nombreux pays, de nombreux défis persistent. Les gouvernements et les opérateurs de transport sont confrontés à divers obstacles (contraintes financières, obstacles techniques ou structurels, complexité du système de transport, résistance au changement…) qui freinent la mise en conformité de la loi, au grand regret des organisations de défense des droits. Si le métro de Singapour est comme un modèle d’accessibilité, les plus anciens métros comme celui de New York ou Paris ont encore de nombreux efforts à faire.

Des plateformes et applications collaboratives comme Wheelmap.org, se sont développées et répertorient les lieux accessibles aux personnes en fauteuil roulant.

Et en Europe, la Commission européenne récompense chaque année avec l’Access City Award, les villes qui ont donné la priorité à l’accessibilité pour les personnes handicapées. En 2024, c’est la ville espagnole de San Cristóbal de La Laguna qui l’a remporté.

Les solutions en présence

Pour rendre les transports en commun accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), plusieurs solutions peuvent être envisagées afin de garantir une accessibilité optimale. Ci-dessous quelques-unes des solutions les plus couramment utilisées.

• Installation de rampes d'accès

Les rampes d’accès permettent aux personnes en fauteuil roulant, aux personnes âgées et à toute personne ayant des difficultés de mobilité de franchir les obstacles tels que les marches à l’entrée des bus, des trains ou des stations de métro. Pour les mettre en place, il convient d’abord de les recenser et mesurer les espaces disponibles avec précision. Un scanner mobile comme le MS-96 Viametris est ici particulièrement efficace pour scanner tous types d’escaliers, quelque soit la configuration, de jour comme de nuit.

• Mise en place d'ascenseurs ou d'élévateurs

Les ascenseurs ou les élévateurs facilitent l’accès aux personnes à mobilité réduite aux quais de métro, aux quais de gare, et à d’autres zones élevées dans les stations de transport en commun. A nouveau ici, grâce à ses algorithmes SLAM propriétaires développés depuis plus de 15 ans, le MS-96 à la robustesse nécessaire requise au mesurage mesurage préalable nécessaire à l’implémentation de ces équipements dans ces zones à fort traffic.

• Aménagement de quais de stationnement

L’aménagement des quais de stationnement permet de créer des espaces réservés aux personnes handicapées près des arrêts de bus, des stations de métro ou des gares ferroviaires pour faciliter leur accès aux transports en commun. Pour tous ces quais en extérieur le MS-96 permet d’effectuer les travaux de mesurage et les référencer dans n’importe quel système de coordonnées de manière native et avec une précision centimétrique grâce à son antenne et récepteur GNSS multi-constellations.

Le scan mobile, une technologie pour accélérer la mise en conformité des espaces

L’utilisation d’une technologie de mobile Scanning comme celle du MS-96 Viametris va apporter aux architectes et urbanistes une solution modulaire, rapide et efficace pour la mise en conformité des lieux et des espaces.

> Planification urbaine et aménagement des espaces publics : En fournissant des données détaillées sur l’environnement urbain, le MS-96 peut aider les urbanistes et les responsables de l’aménagement à concevoir des infrastructures publiques plus accessibles, telles que des trottoirs élargis, des rampes d’accès, des passages pour piétons sécurisés, etc.

> Analyse des obstacles et des points d’accessibilité : En cartographiant avec précision les caractéristiques de l’environnement urbain, le MS-96 peut aider à identifier les obstacles potentiels pour les personnes à mobilité réduite, tels que les escaliers, les bordures élevées, les routes en mauvais état, etc. Cela permet aux décideurs de prioriser les efforts d’accessibilité là où ils sont le plus nécessaires.

> Suivi des travaux d’accessibilité : Lorsque des travaux d’accessibilité sont entrepris, le MS-96 peut être utilisé pour surveiller et évaluer l’efficacité de ces initiatives en cartographiant les changements sur le terrain. Cela permet de s’assurer que les améliorations apportées correspondent aux normes d’accessibilité requises.

> Planification des itinéraires accessibles : En combinant les données collectées par le MS-96 avec des informations sur les itinéraires accessibles existants, il est possible de créer des outils de planification d’itinéraires qui prennent en compte les besoins spécifiques des personnes à mobilité réduite, telles que l’évitement des obstacles et la préférence pour les chemins accessibles.

Sources :

LinkedIn
Facebook
Twitter